Révélée par Baba Maal qui l’a rencontrée à l’âge de 14 ans, Mamy Kanouté, la chanteuse à la voix de blues, a commencé à à émerveiller les publics à l’âge très jeune. Elle a d’abord participé à la production de l’album « In Search of the Lost Riddim« (1998) de l’américain d’origine jamaïcaine, Ernest Ranglin avant de commencer à faire le tour du monde avec l’orchestre Dandé Lenol du chanteur Poular Baba Maal. Issue d’une grande famille griotte, son père Dembo Kanouté, grand communicateur traditionnel est très réputé dans le paysage culturel sénégalais en tant que grand koriste ou Korafola (maitre de la Kora). C’est dans cette cour griotte que Cissé Diamba Kanouté, de son nom d’état civil, a appris à chanter et à jouer la kora avant d’intégrer très tôt l’école nationale des arts de Dakar. Plus tard, elle commence à chanter dans les mariages, baptêmes et autres festivités. Quelques années après, avec son mentor Baba Maal, elle fait les grandes scènes en Amérique et en Europe. En 2004 elle sort son premier album « The East Wind », qui sera suivi quelques années plus tard par un nouvel opus titré « Mousso Lou », paru en 2014 chez Homerecords. Mamy a collaboré avec plusieurs artistes dont le réputé koriste Bao Sissokho, instrumentiste et arrangeur, Wouter Vandenabeele, violoniste belge, le violoncelliste américain Yoyoma, entre autres artistes. Avec son orchestre Mamy Kanouté allie tradition et modernité en faisant jouer sa voix à travers plusieurs registres inspirés des chants traditionnels mandingues. C’est un plaisir pour les oreilles d’écouter les envolées la future plus grande voix de la chanson africaine.